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Chapelle Catherine Labouré Paris

Chapelle Catherine Labouré
77 Rue de Reuilly Paris 12ème

Messes le dimanche à 10h30, le lundi à 9h30 et du mardi au vendredi à 11h15.

Bien cachée derrière de hautes grilles en fer, la petite chapelle Catherine Labouré est à l’abri des regards. Elle est située dans l’enceinte d’une maison de retraite, la “maison Labouré”. L’entrée de ce lieu paisible est protégée par un code. Une plaque près de la porte d’entrée signale que Soeur Catherine Labouré, fille de la Charité, Sainte de Reuilly, a vécu ici. Elle a consacré sa vie au service des pauvres.

Cette maison dépend de l’association Monsieur Vincent, elle est destinée à la Compagnie des Filles de la Charité d Saint Vincent de Paul, et fut inaugurée en 1974.Catherine Labouré y a vécu du 5 février 1831 jusqu’à sa mort le 31 décembre 1876. A cette époque, ces religieuses administraient l’hospice pour vieillards d’Enghien, tout proche puisque situé avenue de Picpus.

Soeur Catherine Labouré, fille de la Charité, est connue pour être la sainte à la Médaille miraculeuse.               

Le corps de Catherine fut inhumé dans la crypte de la chapelle située dans la cour. Il est désormais dans la chapelle de la maison mère des Filles de la Charité, 140 rue du Bac, Paris 7ème. Son coeur est conservé dans la chapelle de la rue de Reuilly. La “petite soeur de la médaille miraculeuse” fut canonisée le 27 juillet 1947 par le pape Pie XII.

*L’immeuble aux fenêtres bleues, c’est la maison de retraite.

Catherine Labourée, soeur visionnaire

Catherine Labouré est née le 2 mai 1806, en Bourgogne, dans une famille nombreuse de propriétaires fermiers.
Sujette à des visions et à des prémonitions, elle est témoin de plusieurs apparitions de la Vierge. Elle est à l’origine de la création et de la diffusion de la médaille miraculeuse portée par des millions de catholiques dans le monde entier.

Aujourd’hui encore, et j’ai pu le constater, elle fait encore l’objet d’une grande dévotion à la chapelle de la Médaille Miraculeuse. Les fidèles y viennent du monde entier.

Catherine Labouré perdit sa mère alors qu’elle n’avait que 9 ans, ce qui explique sans doute l’affection particulière qu’elle voua à la Vierge Marie. Très pieuse, elle entra à 21 ans dans la congrégation des Filles de la Charité au service des pauvres, rue du Bac à Paris.

Deux apparitions ont été déterminantes. Le 19 juillet 1830, la Vierge lui parle longuement et lui confie une mission.
Le 27 novembre 1830, la Vierge se présente à elle dans un tableau qui, en se retournant, laisse voir un grand M, initiale de Marie. Ce M est surmonté d’une croix et dessous figurent le coeur de Jésus couronné d’épines, et celui de Marie, percé d’un glaive, le tout entouré de douze étoiles. Marie Labouré aurait entendu Marie lui dire de rapporter ces images à son confesseur pour qu’il les fasse graver sur des médailles.

La “bonne foi” de Catherine fut vérifiée par des enquêtes, puis la décision fut prise de frapper des médailles pour en faire des gages de protection. La première fut fabriquée en 1832, et très vite des cas de guérisons inexpliquées se multiplièrent. En 1839, pas moins de dix millions d’exemplaires furent reproduits.

Sources : Promenades dans le XIIème Editions Chritine Bonneton

Je suis allée il y a peu à la chapelle de la Médaille Miraculeuse, il y avait une forte affluence en raison de l’office religieux. Pas question de prendre des photos.

 

28 commentaires pour “Chapelle Catherine Labouré Paris”

  1. très beau reportage peut on se procurer rue du Bac cette médaille miraculeuse ? merci de votre réponse et continuer j’apprends à connaitre notre patrimoine nationel bonne journée àv ous

  2. Bonjour Francine….Comme tu le dis oui dure la reprise, d’autant que j’ai encore mes petites filles pour la semaine…on fera avec…Quoi de neuf pour toi…rien de spécial a m’annoncer..!!..tout va bien dans le meilleur des mondes…Des bises de nous deux…

  3. merci pour ta réponse, Francine … Vrai asthme, faux asthme ???? pfff qu’est ce qu’elle en sait, cette “bonne” collègue ??? elle est médecin ?? En tout cas, je suis désolée pour toi çà doit être pénible, ces traitements ..
    bisous et bonne soirée

  4. Hello Francine
    Il y a vraiment beaucoup trop de monde que l’on ne parle jamais en France. Par contre les politiciens , il y en a que pour eux !
    bisous
    pat

  5. BONSOIR FRANCINE …. çà fait étrange de voir l’immeuble moderne en arrière plan …. j’adore cet anachronisme !!! çà donne un symbolisme encore plus percutant à tes photos !! bravo !!
    vraiment un sale truc tes problèmes de bronches …. Je n’y connais rien mpais je croyais que c’était seulement la pollution ou les espaces confinés qui créaient ce malaise, pas la chaleur !!!
    et pourtant tu aimes le soleil … je le sais tu me l’as dit !!! hihihihihi
    bonne soirée et gros bisous

  6. Coucou ! me voici de retour. Je te remercie pour tes visites pendant mon absence. J’ai bien profité de ces 15 jours avec mon homme. Merci pour le partage. Bon lundi, bises.

  7. Bonjour Francine,
    Merci pour ce reportage! C’est vrai que cette chapelle se trouve un peu à l’étroit entre ces grand immeubles…
    Amitiés,
    Frans

  8. Bonjour francine
    Merci de ton passage pendant mon voyage
    Je te souhaite un très bon mardi
    Nos amitiés bises
    Qing Sam et René

  9. coucou Francine
    ces endroits me laissent toujours dans le néant croire prier ressentir je ne sais plus vraiment la vie te bouscule et les coups font que tu perds tes repères
    Bonne soirée Bisous

  10. on est loin de ce genre de comportement…triste triste celui de certains hommes d’aujourd’hui…très occupée ces derniers jours j’ai pris du retard dans les réponses aux commentaires…bonne semaine à toi amie

  11. un lieu surprenant, pas exceptionnelle comme chapelle mais son histoire est belle … par contre l’immeuble des papis mamies derrière est franchement hideux !

  12. bonne journée
    cette petite chapelle survi coincée entre les grand immeubles
    bonne journée avec un peu de fraicheur j espére pour toi
    bises Francine

    • Bonjour Monique,
      Avant la maison de retraite, c’ était une pension comme on disait a’ époque, les filles d’ un côté et les garçons de l’ autre.
      Cette chapelle existait déjà, le jeudi il fallait y aller se confesser, c’ était fin des années 50.
      J’ aimerais beaucoup y retourner, mais je ne sais pas , si elle est ouverte au public.
      Quelqu’un peut -il me renseigner?
      Voici mon adresse mail au cas ou : annie.georges89@orange.fr
      Cordialement
      Annie

      • Oui, je suis d’accord avec vous. J’étais en pension dans les anciens bâtiments du 19 ème siècle. Je me souviens de sœur Hélène, sœur Cécile, sœur Marie Christine qui s’occupait des filles, sœur Jeanne qui faisait les lessives..
        Sainte Catherine Labouré a fait partie de ce couvent et y est morte je crois. On pouvait visiter sa chambre dans la demeure des sœurs qui, avec le dispensaire, donnait sur la rue de Reuilly.
        Cette maison à fait partie de toute mon enfance et mon adolescence, j’ai une pensée particulière pour sœur Hélène qui m’a beaucoup aidée et qui était présente à ma messe de mariage en 1962. C’était la sœur infirmière et assistante sociale, elle conduisait la 2cv du couvent dans les rues du quartier.
        Je pense à elle comme à une personne de ma famille.
        Qui se souvient encore de cela. Inutile de préciser que j’ai prié plus d’une fois dans cette chapelle.

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